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May 24, 2023

Puits caverneux, derniers vestiges du projet Alton Gas, à couvrir, site déclassé d'ici juin

L’HISTOIRE CONTINUE CI-DESSOUS CES VIDÉOS SALTWIRE

Les trois puits forés pour soutenir le projet de stockage souterrain de gaz souterrain d’Alton seront bientôt plafonnés et le site déclassé.

Le site de la caverne a été partiellement construit sur une propriété de 80 hectares dans un quartier résidentiel de Brentwood Road, près d’Alton et entre Stewiacke et Brookfield, dans le comté de Colchester.

La propriété a été achetée par Alton Natural Gas Storage LP, une filiale d’AtlaGas, il y a plusieurs années, les puits ont été forés et un bâtiment a été construit sur le site pour faciliter l’équipement industriel, mécanique et électrique, un générateur d’azote et un compresseur, trois grands réservoirs d’eau et un réservoir de stockage de saumure, le tout entouré d’une clôture à mailles de chaîne.

Un propriétaire près du site de la caverne d’Alton Gas craint un accord foncier à huis clos

Le projet controversé de gaz naturel d’Alton sera déclassé

Le site de la caverne a été partiellement construit, mais le développement de la caverne souterraine n’a pas eu lieu et le site n’a jamais été mis en service.

Pour déclasser le site, l’entreprise indique que les normes de l’Association canadienne de normalisation (CSA) seront suivies conformément au plan de déclassement de 2021 pour Alton et sous la supervision de la Nova Scotia Utility and Review Board, l’organisme de réglementation qui a approuvé le plan de déclassement des puits.

Dans le plan, le trou précédemment foré à chacun des trois emplacements de puits sera bouché, rempli de ciment et bouché. Une plate-forme de service sera livrée par camions au site de la caverne à la fin du mois de mai pour effectuer les travaux de recouvrement.

Une fois sur place, la plate-forme sera assemblée et les opérations auront lieu environ 12 heures par jour, sept jours par semaine, de 7 h à 19 h, pendant environ trois à quatre semaines.

Les voisins du lieu de travail peuvent constater une augmentation de la circulation des véhicules et du personnel à mesure que l’équipement se déplace vers et depuis l’emplacement.

Après des années de tergiversations entre le début et l’arrêt du projet en raison de l’opposition constante des environnementalistes et de la communauté mi’kmaq sur le site de la rivière et des propriétaires fonciers inquiets près du site de la caverne, de plusieurs poursuites judiciaires et d’une foule de manifestations très médiatisées, l’entreprise a annoncé en octobre 2021 que le projet serait terminé sans qu’un soupçon de saumure salée ne soit déversé de la rivière et qu’aucune caverne ne soit creusée.

Dans sa décision de déclasser le projet, la société a cité un repositionnement vers des projets de gaz naturel sur la côte ouest du Canada et aux États-Unis et un examen financier de 2020 qui a déterminé que le projet serait « économiquement difficile ».

Le projet économiquement difficile avait déjà coûté à l’entreprise environ 75 millions de dollars, avec environ 130 millions de dollars alloués il y a plusieurs années pour couvrir la première phase du projet qui comprenait l’opération de saumurage de la rivière et le développement des cavernes.

L’objectif de la première phase du projet était de puiser près de 10 000 mètres cubes d’eau par jour de l’estuaire de la rivière Shubenacadie à Fort Ellis et de le propulser par un pipeline souterrain de 12 kilomètres jusqu’au site de la caverne sur le chemin Brentwood. Là, l’eau serait pompée à près de 850 mètres sous terre pour rincer les lits de sel afin de construire les immenses cavernes de stockage.

La saumure de sel résiduelle serait racheminée par canalisation vers le site de l’estuaire pour être rejetée dans le réseau hydrographique, soit un rejet graduel de 1,3 million de mètres cubes de sel sur une période de deux à trois ans.

Après tous les travaux de démantèlement du puits, la plate-forme sera démobilisée et transportée par camion, indique le communiqué de la société.

Sur le site fluvial du projet, les activités visant à enlever les bâtiments et les éléments bâtis tels que les bassins de stockage d’eau sont terminées et la restauration du site est en cours.

La restauration comprend l’ensemencement de la digue et le nivellement des zones afin de promouvoir la remise en état naturelle et de remettre le site à son usage initial autant que possible conformément au plan approuvé de déclassement du projet Alton.

Ce plan, dévoilé par l’entreprise en décembre 2021, comprenait une approche globale visant à « enlever les structures en surface, laisser les composants enfouis dans le sol et récupérer les terres à une capacité terrestre équivalente ».

Le plan comprenait une phase de rétroaction du public.

Le plan prévoyait que, sous réserve de l’approbation réglementaire pour aller de l’avant, les « activités de déclassement et de remise en état du projet » devaient commencer au printemps 2022 et suivre un plan d’abandon du projet créé pour un processus d’évaluation environnementale en 2007.

Le site de 16 hectares (environ la taille de 40 terrains de football) sur l’estuaire de la rivière Shubenacadie comprenait deux bâtiments, une grande station de pompage et un bâtiment électrique plus petit, un canal creusé en 2014 pour détourner l’eau de la rivière, une digue de remplacement sur les terres de la Couronne louées, un mur de gabions pour la prise d’eau, deux bassins de stockage et une tuyauterie enterrée.

Le plan de déclassement de l’entreprise consistait à récupérer l’équipement, à démanteler et à enlever les bâtiments, à drainer les étangs et à niveler les terres sous les bâtiments et aux étangs pour qu’ils soient conformes aux conditions environnantes.

Les éléments du mur de gabion au-dessus de la laisse des hautes eaux ont été enlevés et la digue surélevée restera en place. Le canal de dérivation, ayant déjà été comblé naturellement, devait rester et l’entreprise soutient que l’aménagement d’un marais salé dans le chenal abandonné est un atout pour la remise en état du site.

La tuyauterie et les vannes enterrées à une profondeur de plus de 1,2 mètre sous la surface devaient rester abandonnées sur place et les tuyaux situés au-dessus de cette profondeur seront enlevés.

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